Robin Campillo : « Réaliser “Enzo” m’a sauvé. Si je ne m’étais pas retrouvé dans l’angoisse du travail, j’aurais plongé »

Propos recueillis par Nicolas Schaller
Publié le
Robin Campillo au Festival de Cannes 2025. JULIEN LIENARD POUR « LE NOUVEL OBS »
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Entretien En reprenant les rênes d’« Enzo » après la mort de Laurent Cantet, le réalisateur de « 120 Battements par minute » a conjuré la tristesse et scellé une belle histoire de cinéma et d’amitié. Il raconte.
Le 25 avril 2024, Laurent Cantet mourait d’un cancer à 63 ans, un mois et demi avant le tournage de ce qui devait être son nouveau film, « Enzo ». Une histoire de transfuge de classe comme le réalisateur d’« Entre les murs » (palme d’or 2008) les aimait : celle d’un fils de bonne famille déscolarisé et décidé, à 16 ans, à devenir maçon sur les chantiers, au grand dam de son père.
Le scénario bouclé et l’équipe prête à tourner, il fut envisagé de tout abandonner avant que Robin Campillo, le réalisateur de « 120 Battements par minute », ami proche et collaborateur de Cantet – il fut son monteur et son coscénariste –, ne reprenne le flambeau. Récit d’une genèse pas comme les autres.
Où en était « Enzo » quand Laurent Cantet est tombé malade ?Robin Campillo Laurent avait écrit une vingtaine de pages avec Gilles Marchand, mais…
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